Revival 2011 : Bilan d’une année Vraiment High Tech

2011 aura été une année charnière pleine de changements et de rebondissements avec quelques « bugs » qui resteront surement dans les mémoires. On commence avec la grosse nouveauté que tout le monde a rêvé d’avoir sous le sapin : la tablette. 2010 avait vu naître l’iPad d’Apple, 2011 aura vu débouler toutes les marques avec des musts comme la deuxième version de la Galaxy Tab chez Samsung et la Slider d’Asus avec son clavier coulissant intégré qui bien évidemment tournent sous Androïd de Google.

Le succès de la tablette S de Sonyfut plus mitigé, sûrement à cause de son design particulier en forme de journal replié. Autres « Flop » ; celui de la Playbook de Blackberry qui n’a pas réussi à séduire assez de ses clients, ou encore de la TouchPad de HP qui après son annonce d’arrêt de production à revendu ses stocks à un prix dérisoire… et finalement écoulé toutes ses réserves.

Si la tablette tente de remplacer nos bons vieux portables, ils ne sont pas encore morts avec le lancement par Intel au printemps dernier des Ultrabook : ces ordinateurs super fins et légers mais qui tournent très bien. Gros conccurents du MacBook Air, les modèles de chez Toshiba, Samsung, Asus ou encore Acer devraient se faire une place bien tranquillement en 2012.

Les gamers à la fête aussi

Côté jeux vidéo, l’année fut riche aussi. Si la Nintendo 3DS à eu du mal à démarrer, elle a vu sa côte de popularité s’envoler au fil des mois (avec la baisse de son prix, ça a aidé aussi). L’arrivée du jeu Super Mario 3DS qui est le premier vraiment parfaitement dédié son écran, lui a enfin donné une légitimité. On va essayer d’oublier que l’on pas pu se connecter au PlayStation Network suite à un piratage et que la PS Vita arrivera plus tard

Sinon, c’était la fête avec des jeux excellents comme Rayman Origins, Skyrim, Star Wars Old Republic, Assassins Creeds : Revelation, Batman Arkham City… dans mes favoris. Grosse éclate aussi avec Kinect sur Xbox 360 qui en plus vient d’ajouter la fonction voix. On peut bouger et brailler en même temps… ou pas. J’avoue qu’éclater du lapin crétin en sautant dans tous les sens est assez fun, mais que parfois rester au fond du canap a du bon aussi.

L’année pour changer de mobile

Bon allez on fini avec nos joujous préférés, nos téléphones ! Si t’as pas les moyens pour un iPhone c’est pas grave, cette année il y a eu plein de smartphone à la hauteur et pour moins cher. En tête le Galaxy SII de Samsung qui est limite supérieur au 4S sur le plan technique. Il y a d’ailleurs plus de mobile sous Androïd cette année que sous IOS en France, comme quoi les habitudes changent.

Tu as toujours ton Blackberry… C’est pas grave, même si tu as été privé de BBM à certains moments. Saches quand même qu’avec l’appli ChatOn tu peux faire pareil, c’est à dire faire de la messagerie instantanée gratuite et ça sur tous les mobiles… et si tu aimes vraiment la nouveauté, le Nokia Lumia 800 t’as sûrement fait de l’œil. Sous Windows Phone ça change tout, mais surtout le produit est top !

Autre marque qui devrait revenir sur le devant de la scène : Motorola. Son rachat par Google cet été à fait jaser et la sortie de son nouveau Motorola RAZR aussi. Pour Sony Ericsson qui va redevenir juste Sony, on attend un peu avant de se prononcer. mais ça bouge. D’ailleurs à part le café, on se demande ce qu’ils ne font pas ces smartphones… Bref, une belle année qui a eu tendance à faire pleurer le porte-monnaie, mais c’est pas grave, c’est pour la cause Geek !

Google Pixel : A-t-il vraiment ses chances face à En présentant son Pixel, Google a clairement énoncé son souhait de concurrencer Apple et son iPhone 7. Réelle possibilité ou simple fantasme ?l’iPhone 7 ?

Ce mardi 4 octobre, Google a tenu une conférence de presse pour présenter ses nouveaux produits. Baptisé Made by Google, l’événement a indéniablement marqué les esprits. Pourquoi ? Parce qu’il a traduit un véritable changement de stratégie de la part du géant américain. Exit les Nexus qui étaient accessibles aux petits et/ou moyens budgets. La firme de Mountain View a officialisé ses Google Pixel et Google Pixel XL, deux smartphones dont l’ambition est clairement de concurrencer les iPhone 7 et iPhone 7 Plus. Avec ses deux devices haut de gamme, Google a-t-il vraiment une chance de faire de l’ombre à Apple, qui réalise des ventes satisfaisantes avec les siens ? C’est la question sur laquelle meltyStyle a décidé de se pencher.

Avec une gamme de prix et des caractéristiques similaires, les Google Pixel et Pixel XL se placent directement comme les nouveaux concurrents des iPhone 7 et iPhone 7 Plus. Mais pour la firme qui vient de les présenter, les derniers nés ont des atouts qui pourraient bien détrôner les smartphones à la pomme. Pendant sa conférence de presse, Google a en effet mis en avant le fait que les deux versions de son device offraient les mêmes fonctionnalités, contrairement à ceux officialisés par Apple le mois dernier – l’iPhone 7 Plus possède un double capteur photo dont est dépourvu l’iPhone 7, par exemple. Le géant américain a justement vanté les mérites de son appareil photo, « le meilleur (…) qui se soit jamais fait » selon les dirigeants.

Oui, le Google Pixel est encore plus cher que ce qu’on l’avait imaginé. Mais pour le même prix que l’iPhone 7, il est performant là où ce dernier pèche légèrement. Il possède tout d’abord une mémoire de 4 Go, soit le double de son concurrent. Du côté d’autonomie, la comparaison profite encore une fois au Google Pixel qui peut se vanter d’avoir une batterie de 2770 mAh, contre 1960 mAh pour l’iPhone 7. Sans compter la possibilité de chargement ultra-rapide qui offre 7h de batterie en seulement 15 minutes. Enfin, le device officialisé par Google est toujours équipé d’une prise jack, contrairement à celui d’Apple qui en a été délesté. Des différences qui se vérifient aussi si on compare le Pixel XL et l’iPhone 7. Avec ses deux nouveaux smartphones, Google a donc une réelle possibilité de se faire une place sur le marché, et pourquoi pas de détrôner ceux qui le dominent. Envie de craquer pour le Google Pixel ?

Face au Blackberry Z10, l’iPhone 5 a-t-il du souci à se faire ?

Le Blackberry Z10 est-il le meilleur iPhone 5 killer ? La question mérite d’être posée au vu des chiffres de ventes du Blackberry Z10 et de la (semi) déception de l’iPhone 5

Le Blackberry Z10, c’est le succès inespéré du constructeur canadien. Alors qu’il sentait un peu le sapin l’été dernier, Blackberry a bien remonté la pente depuis : Les chiffres de ventes du Blackberry Z10 sont plus qu’encourageants. Anciennement RIM, la firme canadienne a annoncé la semaine dernière avoir écoulé plus d’un million de smartphone Blackberry Z10, son premier téléphone tournant sous Blackberry OS 10. Un chiffre d’autant plus impressionnant que ce chiffre a été annoncé alors que le Blackberry Z10 n’avait pas encore débarqué aux USA. Le million d’appareils vendus ne semble donc être qu’un début… et cela permet à Blackberry de renouer avec les bénéfices : 98 millions de profit. Plutôt pas mal quand on a enregistré une perte de 646 millions en 2012. Les bonnes ventes du Blackberry Z10 sonnent donc comme une excellente nouvelle.

Les bons chiffres de vente du Blackberry Z10 sont en effet bénéfiques pour le constructeur nord-américain, mais cela suffira-t-il à battre l’iPhone 5 ? Sur le plan des millions d’appareils écoulés, Blackberry et Apple ne font pas partie de la même planète. Apple écoule près de 50 millions d’iPhone. 1 million de Blackberry Z10, c’est un peu maigre à côté. Si le Blackberry Z10 peut prétendre concurrencer l’iPhone 5 sur de nombreux points, ce dernier a encore de (très) nombreux avantages : Plus de 750 000 apps sur l’AppStore, finesse, poids, et (surtout) une base de consommateurs très fidèles. Avec le Sony Xperia Z, le Blackberry Z10 pourrait faire plus mal au Samsung Galaxy S4 qu’à l’iPhone 5 d’Apple.

Le Blackberry Z10 avait pourtant de nombreux arguments pour séduire. Même l’Allemagne de Merkel s’est laissée séuidre et a commandé 5 000 Blackberry Z10 ! Avec un des OS mobiles les plus innovants actuellement, le Blackberry Z10 n’avait pas de quoi rougir devant iOS 6 de l’iPhone 5. Un design soigné, un processeur puissant, de la RAM, un écran légèrement plus grand que celui du smartphone d’Apple… Les bons points du Blackberry Z10 ne se comptent plus. Chez meltyStyle, certains ont même tendance à le préférer au Samsung Galaxy S4. Il faut dire que Blackberry OS 10 change radicalement de ce qu’on peut connaître sur iOS ou Android.

Le Blackberry Z10 peut-il battre l’iPhone 5 ? Si on auvait envie de répondre par la négative, il serait néanmoins judicieux pour Apple de ne pas négliger la menace Blackberry à l’avenir. Le constructeur canadien est en train de revenir dans la course. Son Blackberry Z10 se vendant même mieux que l’iPhone 5 et le Samsung Galaxy S3 dans certains endroits… Les dirigeants de Blackberry ont réussi à décoller l’image “vieilliote” qui collait à l’image du constructeur nord-américain, et l’avenir s’annonce radieux au Canada : Le Blackberry X10, un Blackberry à clavier tournant sous Blackberry OS 10, devrait être un succès dans les prochains mois. Heureux de te revoir, Blackberry.

Maison et domotique : tout savoir sur la maison connectée

La domotique, la maison et les objets connectés sont les prochains terrains de jeux d’Internet. Pour vous aider à mieux saisir les enjeux et les possibilités, Cédric Locqueneux, fondateur du site Maison et domotique,  a sorti un guide de la maison connectée.

Après les ordinateurs, les smartphones, les tablettes, c’est au tour des maisons et des objets de se connecter. Selon les prévisions, 5 milliards d’objets seront connectés en France en 2020. De la lampe, aux volets, en passant par le chauffage et la vidéosurveillance, les objets permettant de connecter sa maison sont partout.

Pour s’y retrouver, Maison et domotique a sorti un guide complet plein de conseils et d’astuces. L’ensemble des produits existants sur le marché dans le domaine de la santé, du sport, de la sécurité, de l’énergie, du confort sont détaillés et expliqués. Aussi bien pour soi que pour son domicile. A l’intérieur comme à l’extérieur. Ainsi on trouve des objets connectés auxquels on n’aurait pas pensé : par exemple des tondeuses connectées.

L’auteur de ce guide pratique, Cédric Locqueneux est le fondateur du site Maison et domotique et domotique pour piscine. Il est l’un, si ce n’est le, spécialiste français de la domotique. Son ouvrage est donc une référence en France.

Il ravira débutants et experts par son côté pédagogique, définissant les termes parfois techniques de la domotique et de l’Internet des objets. Un des autres avantages du livre étant que tous les produits présentés ont été testés, vous pouvez connaître ainsi toutes leurs qualités mais aussi leurs limites. Les descriptions des principales fonctions sont bien détaillées avec des captures des interfaces vous permettant de savoir à quoi vous attendre.

De multiples produits pour tous les usages

Ainsi les produits des plus grandes marques sont présents comme le thermostat de Nest, les ampoules Philips Hue, les accessoires Withings mais aussi des box permettant de connecter tous vos objets connectés.

Ce petit guide très pratique est indispensable pour trouver les produits qui correspondent à vos besoins et à vos exigences de sécurité, de confort et d’économies d’énergies. Il complète parfaitement les notices d’utilisations quand vous aurez acheté vos produits, mais également pour les connecter entre eux en fonction de votre environnement, que vous soyez sous Windows, Mac, iOS, Android ou les quatre en même temps.

Pour aller plus loin, Cédric Locqueneux conseille à la fin du guide les blogs de passionnés ou de professionnels, les forums, les boutiques où on peut acheter les produits domotiques et d’autres livres pour approfondir le sujet.

Jean Prouvé, poétique de l’objet technique

Inventeur du bureau-compas, du mur-rideau et de la maison démontable, génial plieur de tôles et audacieux dérouleur de contreplaqués, sagace mesureur d’angles et répartisseur économe de forces, Jean Prouvé prenait soin de l’homme, ce petit animal physiquement débile mais insatiablement curieux, ce promeneur fatigable. Le plus bel exemple de ce travail du pionnier de l’ergonomie est la célèbre chaise, dite “standard’ et rééditée sans relâche depuis sa création, il y a plus de soixante-dix ans : sobriété, solidité, stabilité, évidence fonctionnelle. C’est un objet pour s’asseoir et pour rien d’autre, comme la table de Francis Ponge dont il disait : “J’aime bien ma table, car elle ne se prend pas pour un piano”. La chaise de Jean Prouvé, on s’y assoit à la perfection, le corps y trouve un soulagement et un soutien qui libèrent la pensée, l’esprit. Aucun maquillage, rien de superflu. Plutôt que Jean Prouvé, la poétique de l’objet technique, le titre de l’exposition de l’Hôtel de ville de Boulogne-Billancourt aurait dû s’intituler Prose du meuble et de la maison ou encore Le beau prouvé par la technique.En effet, rien n’est plus éloigné de tout lyrisme que le travail de Prouvé et tout autant du lyrisme moderniste de son contemporain Le Corbusier que du lyrisme passéiste de son autre contemporain, Jules Leleu dont Boulogne-Billancourt montre simultanément, mais de l’autre côté de la rue, le travail de la maison de décoration qu’il fonda à Paris.

Chez Leleu, on déploie des efforts désespérés pour sauver la tradition du grand style décoratif français (le style Vincent Auriol, comme on dit le style histoire de france  Louis XV ou Napoléon III). On travaille des matières précieuses, écaille de tortue, loupe d’Amboine ; on cisèle, on marquette, on galbe, on polit, on allège, on plaque. C’est un art de grand camouflage, de jointures invisibles, de subtilisation. Les entrées de serrure disparaissent dans des bouquets marquetés, les charnières s’évaporent, les assemblages se dissimulent jusqu’au trompe-l’oeil. On s’adresse à une clientèle luxueuse de grands bourgeois mécènes.

A l’inverse, chez Jean Prouvé, les matériaux affichent d’emblée leur vertu, leur vérité. Rarement on aura réduit davantage l’écart entre apparence et structure. Le résultat est une esthétique anthropométrique, antidécorative : aucun ornement, aucun mimétisme, aucune volonté de raffiner ou d’agrémenter. Les équilibres sont calculés au plus juste et les matériaux usinés net. Mobiliers de résidences universitaires, de sanatoriums, d’écoles maternelles, plans de station-service ou de maison coloniale : les rares courbes y jouent des rôles précis et fonctionnels dans des systèmes d’angles mesurés et appropriés au rôle de ces diverses béquilles que Jean Prouvé inventa pour nous faciliter la vie terrestre. On remarque tout particulièrement l’absence absolue de tout motif d’inspiration animale ou végétale qui hantent les arts décoratifs du monde entier et de toutes les époques et, de façon paroxystique, le style Art nouveau de l’école de Nancy dont l’un des maîtres, Victor Prouvé, était le père de Jean.

Des écrans flexibles dès 2013 !

Si beaucoup pensent que les écrans flexibles seront un gadget comme tant d’autres, ils se trompent. Imaginez un écran flexible de la taille d’un journal, doté de la technologie tactile. Chaque jour grâce à une simple connexion Wi-fi, votre journal se mettrait à jour. Vous pourriez même emporter plusieurs éditions différentes sur le même terminal. Une fois votre pause lecture finit, ce journal interactif prendrait place au milieu de tous vos autres livres.

Les écrans flexibles sont techniquement réalisables mais difficiles à produire. C’est une des raisons pour laquelle Samsung repousse la date de mise en production de ces futurs écrans.

La seconde raison est évidente : un écran flexible sans composants flexibles ne sert à rien (voir l’iPad) . C’est pourquoi dans un premier temps cette technologie serait exploitée afin de permettre au écrans de smartphones d’épouser davantage les courbes de l’ensemble sans risque de l’endommager.

Samsung projette de dévoiler au Consumer Electronics Show, début 2013, plusieurs de ces écrans flexibles dont un écran AMOLED de 5,5 pouces, disposant d’une résolution de 1280 par 720 pixels et d’une densité de 267 pixels. Un format qui semble taillé pour les smartphones et qui pourrait bien équiper les futurs mobiles de la marque. Un second écran de 55 pouces, plutôt destiné aux télévisions, serait également présent.

Samsung est loin d’être la seule marque sur le secteur, LG ou Nokia préparent aussi le terrain.

Innovation : Les clés USB

Les clés USB s’émancipent ! La clé USB (Universal Serial Bus), est une mini unité de stockage virtuelle venue remplacer la disquette… qui semble aujourd’hui d’une autre époque !

  • Une clé USB : stockage et transfert
    Comme un disque dur amovible, la clé USB permet de stocker les données d’un ordinateur. Avec sa « mémoire flash », ce périphérique permet de lire à distance et de transférer celles-ci sur une autre unité, selon les besoins.

  • Petite mais costaud !
    En 2001, la  capacité de stockage d’une clé USB était estimée à 1 GigaOctet, aujourd’hui, on en est à 256 Go. Et de la taille d’un porte-clé, celle-ci tient dans une poche.

  • Clé USB design
    Extra-plates, certaines clés sont même siglées de couturiers. Le modèle V.I.P. affiche un design à paillettes blanc, turquoise, rose ou jaune.

Clé USB 4Go, paillettes et strass.

La première clé USB avec mémoire sur serveur
Une nouvelle génération de clés USB vient de faire son apparition : la première clé USB incluant des services de stockage, de partage et de sauvegarde en ligne, sur serveur. Sa capacité de stockage peut aller jusqu’à 8 Go interne et 16 Go en ligne.

Les échanges donnés se font nomades, et la communication se dématérialise !

Troisième regard sur la presse en ligne

D’autres approches de la presse en ligne, plus méthodologiques, seront fort utiles aux élèves qui devront utiliser des articles de presse dans leurs travaux interdisciplinaires. Bien sûr, il est utile d’apprendre à rechercher dans les archives des grands quotidiens pour retrouver un article d’après un mot-clé, un titre, un groupe de mots, une date de parution ou un auteur. Mais ces archives sont souvent payantes ou accessibles aux seuls abonnés, ce qui n’est pas forcément possible dans l’établissement…
On aura plus de réussite dans les recherches sur l’actualité du jour ou même de la semaine. Par contre, la comparaison de la page d’accueil d’un site avec la Une de l’édition papier du jour est fort éclairante de l’évolution du flux de l’information et du traitement différent de l’information en ligne et sur papier.
La réactivité à l’actualité de cette presse en ligne, et le vaste champ de titres internationaux immédiatement disponibles sont aussi une ressource essentielle pour donner aux élèves le goût de s’informer avec curiosité et distanciation, la comparaison des points de vue étant la démarche essentielle pour aider les enseignants à apporter des réponses aux questions des élèves sur le monde et ses questions vives. L’enseignement des langues est tout aussi directement concerné que le français, l’histoire-géographie et l’éducation civique, mais aussi les sciences ou les sciences économiques et sociales.
Le jour où une rumeur de clonage humain envahit nos médias, il serait dommage de s’en tenir à ce qu’en disent la presse française d’information générale ou les agences internationales. On ira ce jour-là consulter avec intérêt un grand titre américain, quelques journaux des grandes capitales européennes, une revue scientifique, etc.
Si un tremblement de terre secoue le Mexique, on gagnera beaucoup à découvrir le site d’un journal mexicain et voir, ne serait-ce que par les titres, comment l’événement est vécu dans le pays concerné. En comparant les espaces qui sont consacrés à l’événement, on a une évidente illustration de la fameuse loi de proximité.
La plupart des grands conflits du monde actuel ont des implications internationales pour lesquelles toute analyse ne peut être complète que si elle s’appuie sur la connaissance des divers points de vue. La pratique de la presse en ligne permet cette comparaison des angles de vue au plus près de la source de l’information. C’est cette approche de proximité qui en fait tout l’intérêt pour les élèves.
Le plus compliqué à l’époque où la presse n’était que de papier ou de support audiovisuel, c’était de se la procurer, surtout celle qui venait de l’étranger, ou même d’autres régions de France. C’est devenu plus facile aujourd’hui. En quelques clics, vous êtes dans les pages de Clarín, un grand quotidien argentin, ou du Journal des enfants édité en Alsace. Et il n’y a que deux adresses à placer dans vos favoris :

le site du clemi http://www.clemi.org/, rubrique « en liaison avec les médias » pour les liens avec tous les sites des médias français, et quelques coups de projecteurs sur ceux d’entre eux qui présentent un intérêt pédagogique plus particulier ;

le site de Courrier International et son kiosque en ligne, petite rubrique discrète et magique : tous les journaux d’information générale (quotidiens et hebdos) du monde, classés par continents puis par pays, avec une rubrique de description en français (diffusion, tendances, lectorat), et un lien direct sur le site quand il existe.

Avis sur le livre De loin on dirait une île d’Eric Holder

Editeur : Le Dilettante
Publication :10/9/2008

Eric Holder est un écrivain-peintre. Chaque chapitre de son livre est un tableau, débordant de couleurs et de gaieté, où chaque personnage a sa place définie, où aucun détail n’est laissé au hasard. Croquiste minutieux et portraitiste hors pair, Holder décrit le Médoc – un de ces lieux de l’Histoire passionnée de la France  – avec un bonheur communicatif et une sensibilité d’artiste complet. Petit à petit, au fil de simples scènes de la vie quotidienne, il laisse patiemment venir à lui un coin de France farouche, légendairement réfractaire aux Parisiens curieux.

Ce passionné de rencontres découvre la région au gré de ses conversations avec ses habitants : qu’il fraie avec une princesse royale ou avec une serveuse de bar, Holder s’émerveille de toutes les rencontres, et en tire une belle leçon de sagesse. A sa suite, on découvre avec surprise et bonheur une région aussi belle que violente, pleine de vie et de soleil, mais bordée par la menace permanente d’un océan cruel. Un salutaire retour aux sources.

Avis sur le livre American Darling de Russell Banks

Editeur : J’ai Lu
Publication :15/9/2008

C’est l’histoire d’Hannah, activiste radicale des années 1970, qui se fond dans la grande Histoire, celle qui dispense des guerres au Liberia, des attentats à New York et des poulets bio. Hannah raconte son histoire. On s’imagine aisément à la terrasse d’un café, un verre à la main, en train d’écouter le récit de sa vie, sans pudeur, sans honte ni fierté, en train d’écouter Hannah débattre de sa famille et de son implication directe dans ses choix politiques et les conséquences qui en ont découlé. Hannah a simplement le besoin de parler, d’elle, de ceux qu’elle a laissés derrière elle, sans chronologie précise, mais avec de multiples retours sur chacun des épisodes qui jonchent son existence.

Nous, on a d’abord l’envie d’écouter. Puis le besoin. Car c’est une époque qui nous semble révolue qu’elle ranime, une époque où la politique était l’affaire de tous et le militantisme un devoir. Et aussi parce qu’elle lève le voile sur tout un pan de la politique étrangère américaine, hégémonique et diabolique.

Hannah Musgrave a traversé une époque exceptionnelle – comme nous tous – mais l’a vécue à cent pour cent. C’est tellement bien dit et tellement engagé, le portrait d’Hannah est à la fois mystérieux et séduisant, qu’on se sent bien, à la terrasse du café, et on souhaiterait que le récit dure plus longtemps.